A huit heures trente, Bachir, le patron du bar vient nous ouvrir. Nous sommes réveillés depuis longtemps et le cyclo en a profité pour réparer la crevaison d’hier soir. Eh oui ! Cinquième crevaison et cela malgré des pneus anti crevaison, mais les routes ici ne pardonnent pas, trous et cailloux abiment les pneumatiques. Nous prenons notre déjeuner dans le bar, remercions Bachir de sa gentillesse et de nous avoir logés pour la nuit et en route. Nous nous retrouvons avec un vent de face et des montées légères. La progression n’est pas facile, nous ne roulons qu’a douze kilomètres heure, Irène n’est pas trop vaillante, sa tourista n’est pas guérie. Arrêt a Settat pour manger, seulement trente kilomètres parcourus ce matin. On ne force pas trop, ça ne sert à rien quand le vent est en face, juste à y perdre nos forces, il vaut mieux avancer doucement afin de finir l’étape du jour dans de bonnes conditions. Après avoir bien mangé, nous repartons en direction de Skour-rehamna. Vent de face, camions et voitures filent à toute allure, mobilisant notre attention car c’est de près qu’ils nous doublent. La journée est longue et les derniers kilomètres seront faits dans le noir. Enfin les lumières de la ville, reste à nous trouver un hébergement dans un village de campagne très rustique, ça ne va pas être facile. Première tentative dans un bistrot en commandant un thé à la menthe : le patron nous conseille la station Shell, nous y faisons un tour mais pas de chambre. Un petit malin installé sur la terrasse d’un café voit en nous quelques dirhams à grappiller. Il vient nous proposer sa maison. Viens chez moi, fais comme chez toi ! Et c’est combien ? demande le cyclo après avoir visité son taudis immonde. Deux cents dirhams ! répond l’effronté, sûr de son affaire. Eh oui, vous êtes dans la merde alors j’en profite ! Et bien gardes la ta piaule, on va chercher ailleurs. Retour en centre ville, Irène va demander à la pharmacie et bingo ! On nous propose le sous- sol, un petit deux pièces pas tout propre qui sert à moitié d’entrepôt aux médicaments. Va pour cette nuit, nous voilà tirés de l’embarras. Nous avons tout de même parcouru cent kilomètres, cette nuit sera une bonne nuit de récupération.A huit heures trente, Bachir, le patron du bar vient nous ouvrir. Nous sommes réveillés depuis longtemps et le cyclo en a profité pour réparer la crevaison d’hier soir. Eh oui ! Cinquième crevaison et cela malgré des pneus anti crevaison, mais les routes ici ne pardonnent pas, trous et cailloux abiment les pneumatiques. Nous prenons notre déjeuner dans le bar, remercions Bachir de sa gentillesse et de nous avoir logés pour la nuit et en route. Nous nous retrouvons avec un vent de face et des montées légères. La progression n’est pas facile, nous ne roulons qu’a douze kilomètres heure, Irène n’est pas trop vaillante, sa tourista n’est pas guérie. Arrêt a Settat pour manger, seulement trente kilomètres parcourus ce matin. On ne force pas trop, ça ne sert à rien quand le vent est en face, juste à y perdre nos forces, il vaut mieux avancer doucement afin de finir l’étape du jour dans de bonnes conditions. Après avoir bien mangé, nous repartons en direction de Skour-rehamna. Vent de face, camions et voitures filent à toute allure, mobilisant notre attention car c’est de près qu’ils nous doublent. La journée est longue et les derniers kilomètres seront faits dans le noir. Enfin les lumières de la ville, reste à nous trouver un hébergement dans un village de campagne très rustique, ça ne va pas être facile. Première tentative dans un bistrot en commandant un thé à la menthe : le patron nous conseille la station Shell, nous y faisons un tour mais pas de chambre. Un petit malin installé sur la terrasse d’un café voit en nous quelques dirhams à grappiller. Il vient nous proposer sa maison. Viens chez moi, fais comme chez toi ! Et c’est combien ? demande le cyclo après avoir visité son taudis immonde. Deux cents dirhams ! répond l’effronté, sûr de son affaire. Eh oui, vous êtes dans la merde alors j’en profite ! Et bien gardes la ta piaule, on va chercher ailleurs. Retour en centre ville, Irène va demander à la pharmacie et bingo ! On nous propose le sous- sol, un petit deux pièces pas tout propre qui sert à moitié d’entrepôt aux médicaments. Va pour cette nuit, nous voilà tirés de l’embarras. Nous avons tout de même parcouru cent kilomètres, cette nuit sera une bonne nuit de récupération.